R.E.P.O. est un jeu développé par un studio de développeurs Suédois indépendant SemiWork, Après avoir développé Voidigo, le studio s’est orienté vers un jeu d’horreur coopératif 3D, dans lequel les joueurs incarnent des petits robots qui doivent collecter des objets de valeurs pour être récompensé par une entité nommée TAXMAN.

Mais une question que peut être vous vous posez…

Pourquoi R.E.P.O est devenu aussi populaire ?

Pour ce faire, nous allons étudier le succès du jeu suivant le prisme

A priori le studio SemiWork n’avait pas autant de succès, rien qu’à voir leur précédent jeu sur SteamDB, on se doute bien que le studio n’avait pas le même niveau de notoriété.

Donc la notoriété du studio n’est probablement pas responsable du succès du nouveau jeu, restons en là.

Gameplay similaire à Lethal Company

Le jeu dans son déroulement typique se découpe en 3 cycles :

• 1 – on visite une map généré aléatoirement, peuplé d’ennemis aléatoires, comme dans des rogues likes
• 2 – on collecte les items dispatchés dans la carte, pour ensuite les collecter et les revendre.
• 3 – on achète alors des outils qui nous aideront à mieux collecter les items, ou se défendre contre les mobs

Si on s’arrêtait à ça, on pourrait parler de plagiat pur et dur, mais il y a plus de choses qui font que le jeu a plus de valeur.

Tout d’abord, il faut reconnaitre le fait que oui les joueurs sont familiers avec Lethal Company, plus de la moitié des joueurs que j’ai interrogée connaissaient déjà Lethal Company. La raison qu’ils ont donnée pour leur venue sur cette copie « On avait besoin de nouveauté, les mobs et les maps de Lethal était vue et revue, ici on a eux un gout de nouveau qui fait du bien ».

La nouveauté dans R.E.P.O.

Le jeu est entièrement conçu autour de la physique, si bien qu’on peut utiliser les objets pour frapper les mobs rencontrés, au risque de perdre l’objet utilisé. Il y a de la nouveauté ici, contrairement aux autres jeux, cette mécanique est propice aux situations drôles. Les joueurs peuvent s’entrechoquer, se gêner et même se battre jusqu’à la mort.

Typiquement dans les jeux en coop, les designers cherchent en majorité à minimiser l’impactent de ce genre d’effet, car il va à l’encontre de la coop, cependant, ici plutôt que de dégrader l’expérience, il y contribue, et ainsi impose une dimension sociale au jeu. (t’as cassé mon vase, je vais te casser la gueule)

Le jeu force les situations de conflit entre les joueurs, avec les objets plus ou moins fragile, le maniement des objets peu précis, les couloirs étroits et la grande vitesse des personnages. Tout est fait pour casser et rendre le jeu difficile à cause des coéquipiers « maladroits ». Même si dans le fond personne n’est vraiment aidé.

Ces situations, accentué par le design des personnages, rendent tout joueur ridicule, et c’est probablement la clé de voute de l’hype autour du jeu.

Le train de la Hype

La viralité du jeu R.E.P.O. viens directement de cet aspect. Le jeu est simple, le genre déjà exploré, mais ce sont les influenceurs qui recherchent ces situations grotesques dont ce jeu est parfaitement capable de fabriquer à la chaine.

Le format des TikTok est idéal, on veut des choses simples à comprendre, des clips faciles à faire, et facile à reproduire. Les gens vont alors naturellement vouloir en trouver d’autres, en reproduire, savoir comment reproduire et expérimenter avec le jeu en lui-même.

Le mimétisme est l’une des pulsions la plus fondamentale pour l’humain, dès le plus jeune âge les nouveau-nées ont ce réflexe d’imiter et reproduire les grimaces de leurs parents. La viralité de R.E.P.O. s’en inspire aussi, les situations sont hilarantes et simples à mettre en scène dans des vidéos.

Mais pour les connaisseurs, vous aurez aussi remarqué que Lethal Company est devenu viral de la même façon. Des clips qui ont mis en avant le chat de proximité, et les situations désastreuses dans lesquels les joueurs se retrouvaient couramment.

Conclusion

R.E.P.O. est un jeu qui a combiné un genre d’un jeu existant, et qui a su identifier au même titre les leviers permettant de reproduire la traction de son prédécesseur, reste à voir si le studio saura rendre et garder ça couronne.